Par MICHEL CARON | ADMINISTRATEUR DU THINK TANK FRATERNITE

Madame la Députée,

Je vous adresse mes félicitations républicaines pour votre élection, face à la candidate de l’extrême droite, au 2ème tour du scrutin de ces élections législatives 2024.

Résident attentif à la vie de mes concitoyens résidant dans les communes de la 6ème circonscription du Nord, je me suis intéressé à l’analyse de ce vote : votre victoire électorale nette a bénéficié de la forte mobilisation d’un Front Républicain qui honore notre territoire ; le report de voix de la candidate du Nouveau Front Populaire qui a décidé de se retirer à l’issue du 1er tour, a été exemplaire. Loin d’être l’effet d’une tambouille d’appareils politiques, ce scrutin résulte de la volonté libre des citoyens qui se sont ainsi déterminés.
Le même engagement républicain a bénéficié à des élus de gauche dans d’autres circonscriptions. J’y vois là que la démonstration est ainsi faite de l’appartenance de ces électeurs au camp républicain et à ses valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité. Les formations politiques républicaines se sont efforcées d’être à la hauteur des circonstances et des enjeux.

C’est également un démenti apporté à ceux qui, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, ont tenté de faire croire que le Nouveau Front Populaire était assimilable à une extrême gauche toute aussi dangereuse que l’extrême droite. Une telle vision de la diversité politique de nos concitoyens, portée et répétée complaisamment par un groupe de presse et de médias influent, n’a eu d’autre résultat que d’exacerber les peurs et les affrontements, alors que notre société est en proie aux angoisses et aux grandes incertitudes résultant de la proximité de la guerre accompagnée du bouleversement de l’ordre mondial ; nous avons conscience aussi des enjeux d’un véritable choc climatique et des difficultés concrètes de se loger et de vivre dignement de son travail.

J’ai bien relevé aussi, en toute objectivité, que le parti présidentiel ressortait diminué, de cette brusque dissolution de l’Assemblée nationale, tandis que Les Républicains traversaient une crise grave, écartelés entre des ralliements d’intérêt immédiat à l’extrême droite, et une stratégie orientée vers les élections présidentielles.

Vous êtes maintenant la députée de TOUS les citoyens-électeurs de notre circonscription ; ce lien doit être maintenu : comment prendrez-vous en compte les besoins, les aspirations, les difficultés et les projets de TOUS nos concitoyens, qui viennent de montrer leur attachement aux valeurs de la République -ainsi qu’à nos principes constitutionnels- par-delà les divergences d’appréciation à l’égard de la formation politique que vous représentez ?
Il est honorable que vous ayez reconnu explicitement les composantes de ce vote en votre faveur lors du 2ème tour du scrutin, dans ce qu’il représente d’attachement à l’intérêt général et ce qui fait société dans notre territoire de vie. Mais nos concitoyens et moi-même espérons des signes d’écoute et des initiatives de votre part allant dans le sens de ce qui s’est ainsi exprimé, et qui n’annule pas la réalité et la sincérité des aspirations et des priorités exprimées par le Nouveau Front Populaire et ses différentes composantes.

La référence aux valeurs de la République étant également portées par le camp présidentiel et par la gauche, il s’ensuit que de grands enjeux et des chantiers prioritaires doivent pouvoir être conduits en commun et donnent lieu à une dynamique parlementaire qui échappe à l’enlisement des tactiques et des procédures ainsi qu’aux affrontements des ambitions et des personnes.
C ‘est l’espoir que je formule et vous adresse en tant que simple citoyen attentif au monde dans lequel je vis ; c’est aussi le message républicain que les Français ont exprimé en écartant clairement l’extrême droite de l’accès au pouvoir tout en donnant à la gauche une représentativité certaine. Et nous ne négligeons pas, par respect démocratique, de comprendre les conditions qui conduisent à ce vote extrême en nombre important.
Mon propos se situe dans l’hypothèse où le Président de la République a compris et respecte le message des Français, tout autant que la réalité parlementaire qui en résulte. Car de ce respect dépend la possibilité d’un débat politique serein et apaisé.

Le bouleversement de l’ordre mondial et la persistance de guerres meurtrières, la crise climatique et la nécessaire transition écologique, l’évolution du phénomène migratoire, la transition démographique et le vieillissement de la population, l’avènement d’une société numérique, le besoin fondamental de sécurité, constituent autant de grands enjeux qui appellent des analyses et des convergences de nos forces politiques républicaines.
Il en est de même pour ce qui concerne l’éducation, la santé publique, le logement, le travail, la justice. L’homme veut être nourri et protégé : la vie politique, économique et sociale doit pourvoir à ce besoin et proposer des perspectives.

Inspirés par les grands projets de société portés par ces forces républicaines, il y a des chantiers prioritaires à ouvrir sans délai, qui touchent à l’essentiel des aspirations et des besoins fondamentaux de tous nos concitoyens, et ce, dans un esprit de convergence, de rassemblement et de solidarité. Notre société sera solidaire, ou sombrera dans les soubresauts des affrontements, de la violence et de la stigmatisation de boucs émissaires.

Ainsi, le pouvoir de vivre dignement et le pouvoir d’achat de nos concitoyens constitue-t-il une priorité reconnue par tous ; prudents par rapport aux solutions plus faciles à formuler qu’à mettre en œuvre de façon conséquente, il faut partager une analyse et un diagnostic qui garantissent que le débat sur les options à prendre se déroule dans les meilleures conditions.
Considérons l’évolution de la consommation : les deux postes de dépense qui ont explosé sont le logement et l’automobile, qui ont doublé depuis 1960, et représentent 40% du total consommé aujourd’hui.
L’alimentation et le tabac cumulés aux produits industriels de base, l’habillement et l’équipement du foyer, représentent plus de la moitié des dépenses en 1960 ; ils en représentent moins d’un quart aujourd’hui.
Cela éclaire des décisions à prendre sur un blocage temporaire des prix de produits de base essentiels pour les familles.

Il faut soutenir le pouvoir d’achat mais il faut aussi  sauver le climat !

On sait que ce n’est pas la société industrielle traditionnelle qui apportera les réponses. Il faudra lutter contre l’obsolescence des biens, s’assurer qu’ils sont constitués de matériaux recyclables, et en consommer moins.

De plus, le bien être post industriel avec un secteur tertiaire dominant, résultera du fait de pouvoir occuper l’espace social de manière plus harmonieuse: il s’agit de lutter contre la désertification des territoires les moins dotés en services publics, notamment en matière d’éducation, de santé, de transport et de communication. La fermeture d’une gare ou d’un bureau de poste, faute de rentabilité, plonge le territoire dans une situation de marginalisation, générateur d’un sentiment d’abandon qui ne tardera pas à se faire sentir, avec ses conséquences sur les comportements électoraux par l’augmentation de l’abstention ou la progression du vote protestataire et extrémiste.

La question de l’ampleur de la dette publique est posée : peut-elle faire l’objet d’une approche dépassionnée et rigoureuse ?
Plusieurs scenarii doivent être mis en débat des députés , mais aussi de la société civile ainsi que des grandes entreprises dégageant des marges de profit importantes, afin que des choix justes s’en dégagent; en tout cas, il en va du monde que nous voulons laisser à nos enfants et petits-enfants.

En tout état de cause, il faut un  grand projet social qui vienne répondre aux attentes de nos concitoyens les plus vulnérables, et qui rende possible un dynamisme économique qui nous mette à l’abri de la marginalisation et de l’exclusion sociale.

À ce titre, je pense d’abord à notre jeunesse et à la partie la plus vulnérable de celle-ci ; or, il y a péril en la demeure pour le domaine de la protection de l’enfance. Si la décentralisation a bien répondu au besoin de gestion adaptée aux contextes locaux, il n’en a pas résulté une homogénéité des politiques et des pratiques locales qui garantisse une égalité de traitement sur l’ensemble du territoire.
Plutôt que de s’interroger sur un éventuel retour à une certaine centralisation sous la responsabilité de l’Etat, il serait plus efficace de négocier une véritable contractualisation d’engagements réciproques entre l’Etat, les départements et les associations compétentes, qui permette une homogénéité de la qualité des services rendus, tout en conservant une capacité de répondre aux spécificités locales ; à ce titre, l’Etat ne peut pas laisser les départements sombrer dans les difficultés budgétaires au point de voir supprimer des activités et des services d’aide sociale à l’enfance.

L’aide sociale à l’enfance est en crise et les dispositifs d’accueil de ces enfants sont saturés. Les conditions de travail sont dégradées et les conditions salariales sont mauvaises. On ne peut pas laisser la protection de l’enfance dépendre des seules ressources des départements, accroissant ainsi les inégalités de traitement de cette jeunesse. Cet effort doit garantir la continuité des parcours de ces jeunes particulièrement vulnérables jusqu’à leur insertion sociale et professionnelle durable. Sauvons la Protection de l’Enfance. C’est là une opportunité de convergence des initiatives parlementaires.

Il existe dans le territoire de votre circonscription un exemple de situation qui mériterait un sursaut de solidarité de la part des élus locaux, des représentants de l’Etat et de vous-même : ainsi, le ministre de la justice, dont vous êtes solidaire, a décidé la construction d’un centre éducatif fermé dans le Nord ; une association connue de longue date est désignée pour la réalisation de cette équipement destiné à investir sur un parcours éducatif adapté à des jeunes en situation de risque de rupture sociale ; certains ont commis des actes de délinquance.
En tant qu’ancien président de cette association, je suis choqué de voir depuis des mois une banderole infamante et déshonorante pour leurs auteurs qui proclame « Centre éducatif fermé pour mineurs multirécidivistes NON ». Il est vrai que dans une autre région, j’ai rencontré des élus et des habitants venir me dire « qu’ils n’étaient pas contre les jeunes, mais ces jeunes-là, il faut les mettre dans une autre commune… » pour faire obstacle à l’implantation d’une structure de protection de l’enfance.
Nos concitoyens attendent que les élus portent des projets et des politiques, plutôt que de colporter des peurs irrationnelles génératrices de rupture du lien social et de solidarité.
Je ne veux pas croire que la qualité de l’habitat et du cadre vie de La Pévèle s’oppose à des gestes de solidarité de base qui consistent à accueillir un cursus éducatif spécifique organisé pour des jeunes en grande difficulté et encadré par des professionnels expérimentés.
La Défense des valeurs républicaines qui a permis votre réélection gagnerait à s’incarner en débloquant la réalisation d’un projet social humainement nécessaire.

Il en est de même pour ce que nous appelons les métiers de l’humain, dont en tant que Présidente de la commission des Affaires Sociales vous avez eu à connaître : l’attribution de 183€ à TOUS les métiers composant l’activité sanitaire, médico-sociale et sociale nécessite un effort de l’Etat pour soutenir les budgets des conseils départementaux, faute de quoi le monde associatif qui exerce ces métiers auprès des personnes vulnérables ira inexorablement vers des déficits, des suppression de services et des dépôts de bilan.
Il faut qu’une majorité parlementaire se mobilise aux côtés des Départements pour sauvegarder les budgets nécessaires à tout ce qui se fait auprès des personnes vivant avec un handicap, toutes les personnes âgées, et toutes les personnes en voie de marginalisation sociale. C’est là un enjeu de justice sociale et de cohésion nationale.
Votre élection et votre expérience de la question sociale doit vous conduire à susciter des convergences politiques pour que les métiers de l’humain soient d’avantage reconnus et respectés, tout en bénéficiant d’un cadre budgétaire qui permette à cet important secteur économique, de surmonter la crise d’attractivité et de recrutement qui le frappe, mettant ainsi en danger la pérennité des établissements qui accueillent des personnes handicapées ou des personnes âgées.
De même, il faut soutenir le développement des services à domicile qui, par leur complémentarité avec les établissements médico-sociaux, contribuent à prendre soin de nos concitoyens les plus vulnérables.

Ici, le principe républicain de Fraternité doit s’incarner dans une politique de Solidarité qui peut et doit rassembler les grandes forces politiques républicaines de la présente assemblée.
Je sais bien que le ministre des Finances objectera qu’il faut faire 10 milliards d’économies. Pour autant, j’attire votre attention sur le danger social que représente le fait que ce monde associatif qui produit des services d’intérêt général serve de variable d’ajustement budgétaire des départements, faute d’un dialogue constructif entre l’Etat et ces Départements.

Naturellement, je n’ignore pas que la dépense publique a presque doublé dans la société post-industrielle ; sa part a presque doublé au cours des 60 dernières années passant de 14% à 24% de la consommation totale (quand les dépenses publiques sont réimputées aux ménages).

Ainsi, la santé publique est passée de 5,5% à 14% de la dépense totale : la santé et l’éducation contribuent au bien-être de la population ; et les gains de productivité qui ont fait la richesse de la société industrielle, ne sont plus concevables quand il s’agit de s’occuper des personnes : nous savons que tout gain de productivité dans ces métiers risque de déshumaniser une activité dont le cœur réside dans l’art de prendre soin de l’autre. Nous savons que la société numérique et l’intelligence artificielle doivent s’arrêter aux limites de la qualité nécessaire des services rendus auprès des personnels, dans les hôpitaux, des établissements médico-sociaux d’accueil des personnes handicapées et des personnes âgées. La rationalisation des pratiques, des organisations et des parcours des personnes vulnérables doit respecter la qualité nécessaire de la relation de soin et d’accompagnement. La relance de l’investissement social est ici nécessaire, tout autant que le soutien des services publics et des structures associatives reconnues d’utilité publique et d’intérêt général.

Faut-il rappeler que le secteur associatif emploie plus de 2 millions de salariés et mobilise 15 millions de bénévoles, ce qui constitue un ensemble qui conditionne la bonne mise en œuvre des politiques publiques tout en représentant une forte capacité d’action de proximité, et d’expérimentation sociale.
Cette politique associative et cette action de proximité dont notre pays a besoin, doit conduire à lutter contre la constitution de ghettos où la pauvreté s’installe durablement tandis que l’insécurité gagne et que les services publics s‘absentent.

L’Homme veut être nourri et protégé ; la politique du logement, de l’emploi, de la famille et de la protection de l’enfance, de la solidarité, de l’éducation, de la consommation, des transports, doit trouver dans la situation politique inédite actuelle, des opportunités franches et concrètes de prendre des initiatives mobilisatrices et efficaces en matière de solidarité nationale.
La cohésion nationale est à ce prix. La société sera solidaire, ou les extrémistes gagneront. Combien d’élus ont senti le vent du boulet en ce 7 juillet 2024 ? L’extrême droite elle-même affirme non sans arrogance que « la marée monte », ce qui est plus qu’un avertissement, mais une menace existentielle pour notre pays.

Le pire n’est jamais sûr, mais il est maintenant devenu possible.

De la sauvegarde de la cohésion nationale doit dépendre la recherche d’une politique de l’immigration et de l’intégration construite sur des bases d’information largement partagées, en évacuant les querelles de chiffres auxquels on n’y comprend plus rien.
Le principe d’égalité et celui de fraternité doivent ici s’appliquer, qui passent par la régulation des flux migratoires et par une politique active d’intégration des personnes et des familles d’origine étrangère. Notre expérience de longue date de multiples immigrations devrait permettre à la France d’œuvrer pour l’amélioration du Pacte européen pour l’immigration ; il y a aussi beaucoup à faire en direction des pays d’origine de ces immigrations. Sachant qu’au-delà des guerres et des situations d’oppression qui suscitent des flux importants de réfugiés, il faut ajouter la certitude que la crise climatique entraînera inexorablement des flux migratoires, vers des pays plus surs et plus riches.

Nous avons évité le danger majeur d’une réforme de la Constitution par référendum, négligeant ainsi le Parlement, par laquelle l’extrême droite voudrait légaliser la discrimination envers les étrangers en situation régulière, les Français binationaux, et les enfants nés de parents étrangers.
La Convention Internationale des Droits de l’enfant doit continuer de protéger tous les enfants, dans leur accès à l’éducation, à la santé et à tout ce qui conditionne le développement intellectuel, affectif, physique de l’enfant, ainsi que l’apprentissage de la citoyenneté, quelle que soit son origine.
Il importe également que soit protégée la capacité de travail des personnes immigrées et de leur participation au dynamisme économique, social et culturel de notre pays.

Il vous revient, avec vos collègues d’Ensemble et ceux du Nouveau Front Populaire de sauvegarder les acquis constitutionnels de notre République, écartant la xénophobie d’Etat, le nationalisme identitaire, et l’abandon des principes hérités de la Révolution Française.
Pour autant, il est vrai qu’aujourd’hui, les jeunes migrants isolés arrivant sur le sol français ne sont pas accueillis et traités de la même manière sur l’ensemble du territoire de notre République. J’ai produit sur cette question des mineurs non accompagnés, un rapport intitulé LES ENFANTS DE L’EXIL, dont ont eu connaissance les ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la protection de l’enfance et le Premier Ministre ; j’y établis les constats qui conduisent à recommander de procéder à la signature d’une charte d’engagements réciproques entre le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée des Départements de France et les associations compétentes pour garantir la mise en œuvre d’une politique d’accueil et d’accompagnement garantie par des standards de qualité de service et par une homogénéisation du cadre budgétaire, qui permettent enfin à chaque jeune migrant d’être accueilli et accompagné dans des conditions similaires en tout point du territoire national, et d’accéder au droit au séjour ensuite dans des conditions d’égalité des chances quel que soit le lieu de traitement de cette démarche.

Madame la Députée, cet appel que je lance à travers vous, en l’illustrant de quelques exemples non exhaustifs que je crois mobilisateurs, résulte d’un fort sentiment d’inquiétude venant de la période électorale récente.
Le respect des valeurs républicaines conditionne l’unité de notre Nation ; or, nous venons de traverser un moment de tension tel que le lien social et la cohésion nationale étaient menacés.
J’en retire une grande exigence à l’égard des formations politiques républicaines : la situation inédite dans laquelle elles se trouvent exige de leur part une véritable refondation qui se situe à la hauteur et au niveau de gravité du moment.
Cette Refondation doit ouvrir sur une capacité des forces politiques républicaines de s’étendre sur des chantiers prioritaires à conduire, sur les conditions de stabilité et de clarté qui permettent la nomination d’un Premier Ministre et la formation d’un gouvernement qui garantisse la continuité de l’action publique, la mise en œuvre d’initiatives progressistes et la conduite du débat politique garantissant que l’année 2027 ne devienne pas l’année de tous les dangers à l’occasion de l’élection présidentielle.

J’attends que, forte de l’élection que nous avons connue, vous preniez des initiatives pour construire des ponts plutôt que d’approfondir des fractures entre les forces politiques de gouvernement.
Je vous encourage à solliciter les citoyens, les associations qui, forts de leur expérience et de leur attachement aux valeurs de la République, demeurent capables d’éclairer les débats en cours, fusse à un niveau modeste, mais révélateur de la vivacité de notre démocratie.

Je vous souhaite, non sans une certaine angoisse, le meilleur possible, dans les prochains jours et l’année parlementaire qui vient, et vous assure de mon sincère respect pour votre engagement, doublé d’une disponibilité attentive et bienveillante et d’une ouverture critique.

Michel Caron
Ancien président d’association
Officier de la Légion d’Honneur

MICHEL CARON | ADMINISTRATEUR DU THINK TANK FRATERNITE

Le 16 juillet 2024